L’UE, premier partenaire financier pour la conservation de la biodiversité en Afrique centrale
L’Union européenne soutient depuis 30 ans le programme d’appui à la préservation de la biodiversité et des écosystèmes fragiles d’Afrique centrale, connu sous le nom d’ECOFAC.
Les écosystèmes d’Afrique Centrale représentent un enjeu capital pour la conservation d’une biodiversité unique et irremplaçable, le climat de la planète et le bien-être des populations à l’échelle aussi bien locale que mondiale.
Extraits de l’intervention de Madame Rosario Bento Pais, Ambassadrice de l’Union Européenne (UE) au Gabon, pour le Sao Tomé-et-Principe et la CEEAC, lors du pré-lancement des célébrations de 30 ans du Programme ECOFAC.
Le financement du Programme régional ECOFAC est estimé à 250 millions d’euros au cours des derniers 30 ans et a été accompagné par un grand nombre d’investissements complémentaires de l’Union européenne ciblant d’autres aires protégées et leurs périphéries à travers les programmes nationaux des Délégations dans le Bassin du Congo. L’Union européenne est ainsi le leader et 1er partenaire financier dans le domaine de la conservation de la biodiversité et des écosystèmes à haute valeur écologique en Afrique centrale.
L’Union européenne, avec les coopérations bilatérales de ses Etats membres, intervient également de manière substantielle sur un grand nombre d’autres domaines qui viennent consolider le programme ECOFAC, comme par exemple l’appui aux réformes institutionnelles à différents niveaux, la mise à disposition d’images satellites à travers le programme COPERNICUS, le renforcement de la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée, ou encore les appuis à la société civile dans la gouvernance des ressources naturelles.
La capitalisation des connaissances et les retours des expériences acquises durant les 30 ans du Programme régional ECOFAC, constituent une base solide de données et d’informations pour soutenir le Dialogue politique, et contribuer à la nouvelle politique environnementale de la Commission de la CEEAC et à la réussite des futurs programmes.
L’Union européenne, la CEEAC et ses Etats membres doivent ainsi consolider leur rôle de moteurs pour une transition vers une économie verte, équitable, durable et inclusive, en Afrique centrale.
L’heure est donc à la célébration, une célébration heureuse et satisfaite du chemin parcouru et des résultats obtenus, mais aussi une célébration consciente des défis qui nous restent à relever, maintenant, ensemble, a-t-elle conclu.
